Suite à mon article sur mes bonnes résolutions 2018, je vais aujourd’hui vous parler des événements, des déclics, des 3 moteurs qui ont changé ma vie, de développer mon potentiel, et de tendre vers l’équilibre et la sérénité.
Carnaval d’articles
C’est grâce à mon ami bloggeur Stéphane DABAS, du blog lafetedubienetre.com, qui m’a proposé un carnaval d’article sur le thème « Les 3 plus grosses raisons qui m’ont motivé à changer », que j’ai commencé à réfléchir sur le sujet.
Un carnaval d’article, qu’est-ce que c’est ?
Un bloggeur en invite d’autres, à écrire un article sur un même thème. Cela permet d’offrir ensuite au lecteur un panel assez large de points de vue sur ce sujet, avec des sensibilités et des angles de vue différents. L’ensemble des articles sera regroupé dans un livre PDF, qui sera offert ensuite à la disposition des lecteurs des blogs.
Pourquoi changer ?
Pourquoi changer, bonne question…
Avant même d’avoir envie de changer, il faut déjà prendre conscience de la nécessité de changer, et c’est à mon sens la partie la plus longue et la plus difficile. Nous faisons tous de la résistance au changement : c’est une réaction normale de notre cerveau humain. Le changement effraie, il dérange, il déstabilise.
Pourquoi sortir de notre zone de confort, même si cette zone n’est pas très agréable, c’est là ou nous sommes habitué à vivre et à évoluer.
Être heureux demande beaucoup de courage 😉
Et moi, je ne suis pas différentes des autres : Je suis la reine de la procrastination (quel vilain mot !) quand il s’agit de mettre à profit les préceptes que je conseille aux autres.
Mon histoire
Je suis reste célibataire jusqu’à l’âge de 34 ans. J’avais alors une parfaite vie de working-girl parisienne : 50 heures de boulot par semaine dans une start-up des médias, des weekends et des voyages entre amis le reste du temps, faire la fête (beaucoup), picoler (encore plus), pas mal de sport (quand même), bref…. une vie très cool, mais pas très constructive !
Et puis j’ai rencontré celui qui est devenu mon mari, par la suite. Un vrai coup de foudre, digne d’un compte de fée ! Il m’a demandé en mariage quatre jour après que nous nous soyons vu pour la première fois, et j’ai dit oui 😉
« Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants ? »….. Euuuu non… En tout cas, pas tout de suite.
Bien oui, la vie n’est pas un long fleuve tranquille. Nous étions éperdument amoureux, mais nous avons dû affronter de nombreuses tempêtes : le divorce d’avec son ex-femme – 4 ans de guerre de tranchée, la maladie et puis le décès de ses deux parents, de nombreux problèmes de gestion d’héritage, chéri-chéri qui sombre dans le burn-out… La découverte que de mon côté, il m’était impossible d’avoir des enfants naturellement, puis les galères et le stress liés au FIV….
Tout cela a duré une dizaine d’années… 10 ans pendant lequel j’ai mis de côté mon bien-être, ma vie personnelle, mes loisirs et hobbies. Toute mon énergie et mon temps passait dans cet unique objectif : construire notre famille. J’ai pris du poids, je ne faisais pas vraiment attention à mon apparence : Je travaillais à la maison, donc je trainais en pull et en vieux jeans du lundi au dimanche, je n’allais plus chez le coiffeur, je ne me maquillais pas très souvent. Pas le temps, pas l’envie…. J’étais toujours fatiguée, épuisée : aucune motivation pour sortir ou pour m’amuser !
Le déclic
1 – Et puis un jour j’ai eu 40 ans
On appelle ça la crise de la quarantaine. dans mon cas, ça a été salvateur !
Nous avions réussi à construire notre famille ( j’ai finalement réussi à mettre deux magnifiques enfants au monde, et nous avons récupéré la garde des quatre premiers enfants de chéri-chéri), nous vivions dans une belle et grande maison (en perpétuel travaux, mais très agréable), ma boîte de Comm marchait très bien…
Et je me suis finalement posé la question : « Et maintenant, je fais quoi? »
J’avais besoin de trouver une nouvelle raison de me lever tout les matins, un nouvel objectif. J’ai passé quelques mois à garder ça dans un coin de ma tête ; ça a été l’objet de nombreuses discussions sur l’oreiller avec chéri-chéri. Et je me suis rendu compte que je n’avais envie d’une seule chose : de la légèreté !
De la légèreté, c’est à dire : de l’amusement, du fun, des loisirs, s’amuser, se détendre, prendre du temps pour moi, sortir, faire la fête, rire, voyager…. bref, prendre la vie du bon côté.
Assez des galères et des prises de tête !
Un jour quelqu’un m’a dit une chose très simple et très sage :
Il n’y a qu’un seul objectif à la vie : c’est vivre !
J’avais accompli une lourde tâche, j’avais réussi à reconstruire une famille unie à partir d’éléments disparates, nous avions atteints tous nos objectifs, il était plus que temps de s’autoriser à vivre un peu.
Ça m’a pris du temps, pour changer mes habitudes ! Même encore aujourd’hui, j’ai parfois du mal à prendre du temps pour moi, mais je me fais violence !
2 – L’Amour est le moteur de le plus puissant
Nous étions toujours follement amoureux, mais après dix ans de vie commune, nous étions rentré dans une routine très tranquille que connaissent beaucoup de couples. Et là aussi, il a bien fallut bouleverser un peu les habitudes !
J’avais envie de m’amuser, certes, mais avant tout j’avais envie de m’amuser AVEC chéri-chéri : c’est mon mari, mon amant, mon meilleur ami. Il partage ma vie, nous travaillons tout les deux, nous sommes ensemble 24/24. Mais nous avions un peu perdu le pep’s, les étincelles de nos premières années…
Alors nous avons décidé de recommencer à nous séduire l’un l’autre… Je l’aime, donc je veux lui donner le meilleur de moi-même, à tout point de vue : je veux qu’il soit fier de moi, je veux sentir le désir dans son regard…. le regard de l’autre est un moteur très important : quand l’image valorisante que nous renvoie l’autre est l’ultime récompense de nos efforts.
Ce changement radical dans notre vie n’a pas été sans crises de nerfs, sans heurts, sans disputes… mais toujours suivis de longues et intenses discussions qui ont permis de résoudre un à un les problèmes, rancœurs ou malentendus que nous avions pu accumuler au cours de ces 10 ans de vie commune.
Un concept tout simple mais qui a profondément bouleversé notre façon de vivre. Séduire l’autre cela implique finalement beaucoup de remises en question… et de remise en forme ! 😉
J’ai recommencé à faire attention à moi, j’ai coupé mes cheveux (geste hautement symbolique chez une femme), j’ai fait opérer les yeux (porter des lunettes m’a toujours complexé), nous nous sommes inscrit à la salle de gym, j’ai perdu du poids…..
Et bien que j’ai aujourd’hui 47 ans, je me sens bien mieux dans ma peau et dans mon corps, bien plus sûr de moi, bien plus séduisante que 5 ans en arrière !
3 – La thérapie émotionnelle.
Le dernier déclic, qui a eu lieu le plus récemment, et en fait la dernière étape d’un très long processus : Je me suis enfin libérée des différentes entraves émotionnelles et culturelles qui m’empêchaient de me réaliser. On traîne tous avec nous des valises (ou parfois même des wagons) inconscients, invisibles et qui nous plombent la vie…
J’ai travaillé dans le milieu de la thérapie pendants quelques années : j’ai suivi des formations et ai été thérapeute moi-même, car j’avais besoin de comprendre les mécanismes de l’âme humaine. J’ai beaucoup appris, beaucoup compris à travers toutes ces expériences. Parmi toutes les personnes que j’ai rencontrée, j’ai dépouvert un kinésiologue qui fait un travail absolument fantastique, et cet homme à tout simplement changé ma vie. J’ai fait de nombreuses séances avec lui, travaillé sur de nombreux points qui m’encombraient. A chaque étape, j’ai enlevé une branche du mikado émotionnel, et finalement, j’ai enfin pu avoir accès à ce que je suis vraiment, à mon vrai moi, à mon potentiel authentique.
Aujourd’hui, chaque jour je m’émerveille comme lorsque j’avais 20 ans, et j’ai envie de croquer la vie à pleine dent !
Et vous, quel a été le moteur du changement de votre vie ?
2 Commentaires
Priscilla
Je pense que nous avons quelques points communs. j’ai aussi passé pas mal de temps à essayer de perdre du poids, et ce n’est toujours pas fini. J’ai passé 10 ans de ma vie a balancer entre boulimie et anorexie, à vouloir me punir de ne pas être ce que ma mère voulait que je sois… Bravo pour votre réussite, je crois qu’il faut avant tout apprendre à s’aimer.
Véronique Lepesceux
Bonjour Priscilla,
Oui, je crois qu’avant tout il faut apprendre à s’aimer !
Plus facile à dire qu’à faire… Même si je n’ai jamais eu de problèmes de poids, au contraire d’Esther, je ne me suis pas aimée pendant des années, pour tout un tas de raisons, qui me paraissaient valables à l’époque, mais qui ne sont en fait que des prétextes.
Bon courage à vous !
Véronique